FILLIOU Robert
(Sauve 1926 - Les Eyzies 1987)
Der 1.000.010. Geburtstag der Kunst 17. Januar 1973
Luogo: Aachen
Editore: Neue Galerie der Stadt Aachen
Stampatore: senza indicazione dello stampatore
Anno: 1973 (gennaio)
Legatura: cartella editoriale in cartoncino
Dimensioni: 30,2x21,5 cm.
Pagine: 3 bifogli e 54 fogli sciolti
Descrizione: copertina con testo in cornice stampato in bleu su fondo bianco. Testi dell'artista. Cartella di documentazione dell'evento (Aachen, Neue Galerie der Stadt Aachen, 17 gennaio 1973), contenente numerose immagini fotografiche in bianco e nero stampate su carta forte, vari documenti originali a stampa, fotocopie e riproduzioni di articoli di giornale. Testo in lingua inglese, francese e tedesco. Edizione originale.
Bibliografia: N. D.
Prezzo: € 190ORDINA / ORDER
Il primo "compleanno dell'arte" viene celebrato il 17 gennaio 1973 contemporaneamente a Parigi e ad Aachen (il 17 gennaio è il compleanno di Filliou). Per l'occasione Filliou pubblica un volantino e nella nota introduttiva («Die Gefluesterte Kunstegeschichte»), datata 1963, dichiara che l'arte era nata un milione di anni prima (e precisamente nel 998.038 a.C.), giorno in cui una spugna asciutta fu fatta cadere in un secchio d'acqua. Nel 1973, dunque, l'arte avrebbe compiuto 1.000.010 anni. A partire dal 1973 il compleanno dell'arte viene festeggiato ogni anno e consiste in una grande festa che coinvolge tutti i paesi utilizzando ogni mezzo di comunicazione possibile: posta, fax, e-mail, internet, radio, televisione ecc. Unica regola: inviare, ricevere, scambiarsi regali. Nelle intenzioni di Filliou, la giornata avrebbe dovuto essere dichiarata giorno festivo comportando "vacanze scolastiche internazionali, ferie pagate per i lavoratori di tutto il mondo e festeggiamenti spontanei e allegria in tutto il mondo". La festa avrebbe dovuto estendersi a tutta la città, fuori dai musei, attraverso molteplici attività, addobbi, colori, musica, fuochi d'artificio ecc.
"Chers amis, Par un matin de 1963, improvisant l'Histoire chuchotée de l'art, j'écrivais: «Tout a commencé un 17 janvier, il y a un million d'années.» Drôle, mais indépendamment de la date arbitraire, il semble qu'il y ait environ un million d'années que les êtres humains apparurent sur terre. Pourquoi alors ne pas proclamer ce qui au départ ne fut que chuchoté, tel un dangereux secret : « Voici un million et 10 ans, ART était VIE, dans un million et 10 ans il le sera encore. Festoyons donc toute la journée, sans ART, pour célébrer ce début heureux et annoncer cette fin heureuse. » Le fond de ma pensée ? ÉVENTUELLEMENT L'ART DOIT REVENIR AU PEUPLE, AUQUEL IL APPARTIENT. Comment? Et si l'Anniversaire de l'Art était prétexte à congés payés pour les ouvriers du monde entier, à partir du 17 janvier, si le poème est pris comme référence, ou de n'importe quelle autre date s'il ne l'est pas ? D'abord un jour, puis deux, trois, quatre, cinq, et à mesure que les conditions objectives et subjectives du monde le permettent, un, deux, trois cents, et éventuellement (dans un million et 10 ans ?) trois cent soixante-cinq ? Si ceci était fait, nulle autre festivité ne serait à prévoir. Les peuples joyeux n'ont besoin d'aucune autre « chose ». Non ? Quoiqu'il en soit, à Aix-la-Chapelle, nous avons décidé de créer un précédent. À Aix-la-Chapelle, le 17 janvier 1973, nous ( c'est-à-dire tout le monde : écoliers, ouvriers, employés, pas seulement « gens du métier »), nous célébrerons LE UN MILLION ET DIXIÈME ANNIVERSAIRE DE L'ART. Une belle journée, souhaitons-le : vacances pour filles et garçons, jour férié pour les ouvriers, musées et galeries débordant de fleurs, banderoles et lanternes par toute la ville, orchestres, danses, bals publics, feu d'artifice... Mes vivantes salutations Robert FILLIOU né en 999 963 a.a. (après l'art)" (Robert Filliou).
"Chers amis, Par un matin de 1963, improvisant l'Histoire chuchotée de l'art, j'écrivais: «Tout a commencé un 17 janvier, il y a un million d'années.» Drôle, mais indépendamment de la date arbitraire, il semble qu'il y ait environ un million d'années que les êtres humains apparurent sur terre. Pourquoi alors ne pas proclamer ce qui au départ ne fut que chuchoté, tel un dangereux secret : « Voici un million et 10 ans, ART était VIE, dans un million et 10 ans il le sera encore. Festoyons donc toute la journée, sans ART, pour célébrer ce début heureux et annoncer cette fin heureuse. » Le fond de ma pensée ? ÉVENTUELLEMENT L'ART DOIT REVENIR AU PEUPLE, AUQUEL IL APPARTIENT. Comment? Et si l'Anniversaire de l'Art était prétexte à congés payés pour les ouvriers du monde entier, à partir du 17 janvier, si le poème est pris comme référence, ou de n'importe quelle autre date s'il ne l'est pas ? D'abord un jour, puis deux, trois, quatre, cinq, et à mesure que les conditions objectives et subjectives du monde le permettent, un, deux, trois cents, et éventuellement (dans un million et 10 ans ?) trois cent soixante-cinq ? Si ceci était fait, nulle autre festivité ne serait à prévoir. Les peuples joyeux n'ont besoin d'aucune autre « chose ». Non ? Quoiqu'il en soit, à Aix-la-Chapelle, nous avons décidé de créer un précédent. À Aix-la-Chapelle, le 17 janvier 1973, nous ( c'est-à-dire tout le monde : écoliers, ouvriers, employés, pas seulement « gens du métier »), nous célébrerons LE UN MILLION ET DIXIÈME ANNIVERSAIRE DE L'ART. Une belle journée, souhaitons-le : vacances pour filles et garçons, jour férié pour les ouvriers, musées et galeries débordant de fleurs, banderoles et lanternes par toute la ville, orchestres, danses, bals publics, feu d'artifice... Mes vivantes salutations Robert FILLIOU né en 999 963 a.a. (après l'art)" (Robert Filliou).
