BRECHT George
[George Ellis MacDiarmid] (New York 1926 - Colonia 2008)
FILLIOU Robert
(Sauve 1926 - Les Eyzies 1987)
La cédille qui sourit. Eine Ausstellung in drei Teilen - An Exhibition in Three Parts - Une exposition en trois parties
Luogo: Mönchengladbach
Editore: Städtisches Museum Mönchengladbach
Stampatore: Heinrich Schlechtriem -Mönchengladbach
Anno: 1969 (giugno)
Legatura: contenitore di cartone con coperchio scorrevole
Dimensioni: 16,2x20,6 cm.
Pagine: 46 fogli (92 pagine) e cinque foglietti applicati a un cartoncino
Descrizione: il contenitore si presenta come una grande scatola di fiammiferi, con l'immagine di un fiammifero su fondo giallo e il numero 5 in rosso. Il numero è volutamente privo del trattino superiore per essere sostituito a mano da eventuali dediche o interventi personali. Design di Johannes Grigat. All'interno del contenitore si trovano 23 elementi, fogli sciolti di colore bianco e giallo e plaquettes, contenenti testi e immagini e fustellati all'angolo superiore sinistro per fare spazio a una scatolina di fiammiferi. La scatolina, che riproduce in piccolo il contenitore, con identica immagine, contiene quattro piccole viti a uncino. Testo introduttivo di Johannes Cladders. Tiratura di 440 esemplari numerati. Catalogo originale della mostra (Mönchengladbach, Städtisches Museum, 18 Giugno - 27 Luglio 1969).
Bibliografia: Archivio della Fondazione Luigi Bonotto: Code 0075S 1/3; Buchholz - Magnani 1993: pag. 44; Rennert - Titz 2020: pp. 90-107.
Prezzo: € 1200ORDINA / ORDER
Collazione completa: 1 cartoncino argentato con i titoli; 1 opuscolo di 16 pp. con le riproduzione delle opere in bianco e nero (2 a colori); 1 plaquette di 4 pp. con il testo di Johannes Cladder; 1 cartoncino separatore di colore giallo «Das standige geschehen - The Eternal Network - La fête permanente»; 1 opuscolo di 24 pp. «Vorspiel zum Cedille» con il catalogo delle 90 opere di Brecht e Filliou in esposizione che precedono il progetto «La cédille qui sourit»; 1 cartoncino separatore di colore giallo «Das ständige geschehen - Immer schläft gerade einer der andre wacht»; 1 cartoncino separatore di colore giallo «Das ständige geschehen - Immer träumt gerade einer im schlaf der andre träumt wach; 1 opuscolo di pp. 8 di colore verde, catalogo delle opere raccolte sotto il titolo de «La cédille qui sourit» (dal n. 91 al n. 127); 1 cartoncino separatore di colore giallo: «Das ständige geschehen - Immer isst gerade einer der andre hungert»; 1 cartoncino separatore «Das ständige geschehen - Immer streitet gerade einer der andre liebt»; 1 cartoncino separatore di colore bianco «Non-école de Ville Franche»; 1 cartoncino con applicato un piccolo notes con 5 foglietti intestati «Non-école de Ville Franche»; 1 cartoncino separatore di colore giallo «Das ständige geschehen - Immer verdient gerade einer geld der andre verliert's»; 1 cartoncino bianco «George Brecht. Biographische Material»; 1 cartoncino separatore di colore giallo «Das ständige geschehen - Immer reist gerade einer der andre bleibt»; 1 cartoncino bianco «Robert Filliou. "Ausgenommen mein Leben"»; 1 cartoncino separatore di colore giallo «Das ständige geschehen - Immer hilft gerade einer der andre hindert»; 2 foglietti bianchi «Das nach meiner Meinung best witzige Ereignis»; 1 cartoncino separatore di colore giallo «Das ständige geschehen - Immer geniesst gerade einer oder erdulet oder ist gleichgüldig»; 1 plaquette di 4 pp. «An einem typischen Tag der Cedille-Ausstellung können Sie gehen...»; 1 cartoncino di colore giallo «Das ständige geschehen - Immer beginnt gerade einer der andre hört auf»; 1 cartoncino argentato col colophon e la dichiarazione della tiratura; 1 scatola di cerini contenente 4 viti in ferro.
"Pendant l'été 1965, nous avons fondé, George BRECHT et moi, une sorte d'atelier-boutique, aujourd'hui on dirait plutôt une non-boutique, parce qu'elle n'a jamais été portée au registre du commerce, et qu'elle est toujours restée fermée. La Cédille n'a été ouverte qu'à la demande des gens qui venaient nous voir ici chez nous, à Villefranche-sur-Mer où maintenant j'écris ces lignes (21 novembre 1968). La Cédille qui sourit avait été conçue comme un centre international de création permanente et c'est ce qu'il est devenu : on faisait des jeux, on inventait et « désinventait » des objets, on était en contact avec les petits et les grands, on buvait et parlait avec les voisins, on produisait des poèmes à suspense, des rébus que l'on vendait par correspondance. On a commencé une anthologie des malentendus et des blagues à partir desquels on a fait des films, avec des scénarios d'une minute, et on a même réussi à organiser à Paris une foire de Noël où nous avons réalisé avec des douzaines d'autres artistes de petits objets d'art bon marché que l'on pouvait considérer davantage comme cadeaux que comme objets de collection. La plupart de nos activités ont été mentionnées dans le livre Games at the Cedilla or the Cedilla takes off, publié au printemps dernier aux éditions Something Else à New York. (Ceci n'est pas une publicité.) Je le dis uniquement parce que je n'ai pas envie d'en faire le résumé. De toutes façons, on ne peut pas le faire parce que c'est une sorte de «toilet book» que l'on peut ouvrir au hasard, à n'importe quelle page et que l'on peut prendre ou laisser si l'on veut. En mars 1968, nous avons décidé de fermer la Cédille, le jour de son troisième anniversaire" (Robert Filliou, «Das immerwährende Ereignis zeigt - The Eternal network Presents - La Fête Permanente présente: Robert Filliou», Hannover - Paris - Bern, Sprengel Museum, 1984; pag. 40).
"Pendant l'été 1965, nous avons fondé, George BRECHT et moi, une sorte d'atelier-boutique, aujourd'hui on dirait plutôt une non-boutique, parce qu'elle n'a jamais été portée au registre du commerce, et qu'elle est toujours restée fermée. La Cédille n'a été ouverte qu'à la demande des gens qui venaient nous voir ici chez nous, à Villefranche-sur-Mer où maintenant j'écris ces lignes (21 novembre 1968). La Cédille qui sourit avait été conçue comme un centre international de création permanente et c'est ce qu'il est devenu : on faisait des jeux, on inventait et « désinventait » des objets, on était en contact avec les petits et les grands, on buvait et parlait avec les voisins, on produisait des poèmes à suspense, des rébus que l'on vendait par correspondance. On a commencé une anthologie des malentendus et des blagues à partir desquels on a fait des films, avec des scénarios d'une minute, et on a même réussi à organiser à Paris une foire de Noël où nous avons réalisé avec des douzaines d'autres artistes de petits objets d'art bon marché que l'on pouvait considérer davantage comme cadeaux que comme objets de collection. La plupart de nos activités ont été mentionnées dans le livre Games at the Cedilla or the Cedilla takes off, publié au printemps dernier aux éditions Something Else à New York. (Ceci n'est pas une publicité.) Je le dis uniquement parce que je n'ai pas envie d'en faire le résumé. De toutes façons, on ne peut pas le faire parce que c'est une sorte de «toilet book» que l'on peut ouvrir au hasard, à n'importe quelle page et que l'on peut prendre ou laisser si l'on veut. En mars 1968, nous avons décidé de fermer la Cédille, le jour de son troisième anniversaire" (Robert Filliou, «Das immerwährende Ereignis zeigt - The Eternal network Presents - La Fête Permanente présente: Robert Filliou», Hannover - Paris - Bern, Sprengel Museum, 1984; pag. 40).