CREVEL René
(Paris 1900 - 1935)
Les pieds dans le plat
Luogo: Paris
Editore: Editions du Sagittaire
Stampatore: La Cootypographie - Metz
Anno: 1933 (30 aprile)
Legatura: brossura
Dimensioni: 19,2x12 cm.
Pagine: pp. (2) 358 (4)
Descrizione: copertina con titoli in marron su fondo crema. Esemplare nella tiratura ordinaria. Prima edizione.
Bibliografia: Patrick Waldberg, «Surrealismo», Milano, Mazzotta, 1967: pag. 218
Prezzo: € 250ORDINA / ORDER
Edizione costituita da 15 esemplari su japon numerati da 1 a 15 contenenti una acquaforte di Alberto Giacometti e da una tiratura ordinaria di quantità non specificata.
"A ce titre, Crevel est proche de certaines pages des poètes du Grand Jeu, dont il a fugitivement été l'ami. Ainsi, dans Les Pieds dans le plat, l'évocation d'un fait divers — des Africains qu'un capitaine peu scrupuleux a embarqués comme passagers clandestins, grillant près des chaudières, puis jetés à la mer — laisse surgir comme une apothéose la vision d'une métamorphose: «Jambes de noyés, usées par le caprice invisible des lames, dans les précipices sous-marins, vous vous mettez à refleurir d'une vie transparente de nageoires. S'allument les monstres électriques. Points d'interrogation à tête de cheval, des hippocampes montent verticaux. Les algues s'élèvent en arcs de triomphe». Guidé par ses lectures de Feuerbach, Hegel, Marx et Lénine, il se livre dans ce roman à une sévère critique des valeurs bourgeoises de la troisième République". (Jacqueline Chénieux-Gendron, «René Crevel», in: «La République des Lettres», Paris, lundi 8 avril 2019).
"A ce titre, Crevel est proche de certaines pages des poètes du Grand Jeu, dont il a fugitivement été l'ami. Ainsi, dans Les Pieds dans le plat, l'évocation d'un fait divers — des Africains qu'un capitaine peu scrupuleux a embarqués comme passagers clandestins, grillant près des chaudières, puis jetés à la mer — laisse surgir comme une apothéose la vision d'une métamorphose: «Jambes de noyés, usées par le caprice invisible des lames, dans les précipices sous-marins, vous vous mettez à refleurir d'une vie transparente de nageoires. S'allument les monstres électriques. Points d'interrogation à tête de cheval, des hippocampes montent verticaux. Les algues s'élèvent en arcs de triomphe». Guidé par ses lectures de Feuerbach, Hegel, Marx et Lénine, il se livre dans ce roman à une sévère critique des valeurs bourgeoises de la troisième République". (Jacqueline Chénieux-Gendron, «René Crevel», in: «La République des Lettres», Paris, lundi 8 avril 2019).
